
Annie n’accepte pas la nouvelle union d’Eric, son mode de vie, sa religion et sa nouvelle organisation familiale.
⚖ S’appuyant sur des propos soi-disant tenus par les enfants, elle a saisi le juge des affaires familiales pour réduire ses droits de père. Elle prétend que notre client ne serait plus en capacité de gérer les enfants issus de sa précédente union.
? Nous recevons Eric au cabinet et le rassurons sur ses chances d’écarter cette menace. Puis nous préparons activement sa défense.
? Nous constituons un dossier étayé par les témoignages de ses proches, dans son entourage familial, personnel et professionnel, afin de pouvoir démontrer au juge l’image du père dévoué et investi qu’il n’a jamais cessé d’être.
⚖ C’est hier que le jugement a été rendu dans cette affaire.
Le tribunal judiciaire a suivi nos plaidoiries en énonçant clairement : « qu’il n’est nullement justifié que l’organisation actuelle du père contrevienne à l’épanouissement des enfants; au contraire, la sensibilité distincte de chaque parent, leurs pratiques religieuses différentes apportent un enrichissement dans la construction personnelle des enfants.»
Nous sommes heureuses que le juge n’aient pas retenu les prétextes fallacieux de la partie adverse ainsi que de l’ouverture d’esprit que reflètent les motifs de cette décision de justice !
? A l’heure de l’intolérance et du communautarisme galopants, cela fait du bien d’y lire qu’une double culture est un enrichissement personnel.
Sauf cas exceptionnel de maltraitance prouvée, les enfants ont besoin de leurs deux parents et c’est à eux de se grandir pour mettre en place des relations apaisées post divorce, afin que les enfants pâtissent le moins possible de la rupture du lien conjugal.
Caroline Yadan Pesah et Sarah BENGHOZI TELLOUK
